Mardi 07/08/2018, 06h00 du matin.
Dehors tout est calme, un peu sombre.
Alors que les dernières personnes quittent le casino de Dieppe, je me dirige vers les l’Archipel, pensant arriver le premier.
Là, il y a déjà du monde devant la porte.
Les yeux remplis de fatigue, je ne distingue pas bien qui est là, des jeunes inscrits à la sortie parisienne, une bande qui squatte l’entrée de l’accueil?

Je ralenti le pas, mon pouls s’accélère.
S’il fait plutôt frais à cette heure, je commence à avoir chaud.
Je suis une personne devant moi, pensant continuer ma route s’il y a du danger, baissant la tête en jetant des regards vers l’entrée.
S’il avait fait plus clair, j’aurais mis mes lunettes de Soleil pour cacher mes yeux.

Maintenant que j’ai traversé la rue, que je suis sur la place, je n’ai plus beaucoup de solutions.
Je distingue un adulte, à côté d’une personne plus petite.
Je la reconnais, leur dit bonjour et ouvre la porte.

Je ne suis pas le premier, mais je pense que c’est un bon présage.
J’ai raison, car tout le monde arrive à l’heure, sauf celles et ceux qui ont eu une panne de réveil.

Tout le monde a son sac, son pique-nique, et pas du tout assez d’eau pour la journée.
Les dieppois à Paris, on voit que ce sont des touristes aux gouttes de sueur qui coulent alors qu’il ne fait que 35° 🙂

Le matin, visite du musée Grévin, musée où des personnes connues sont immortalisées par des statues de cire.
L’attente pour les groupes y est toujours longue (30mn au moins), avec passage obligé par les caisses individuelles au lieu des caisses groupes pour au moins une personne qui prend les places pour tout le monde!
Chacun y trouvera son compte et pensera que de vieux acteurs n’ont pas leurs places à côté des stars actuelles, ou l’inverse (quel choc quand des jeunes mettent le doigt dans le nez de Jean Gabin! 🙂 )
La sortie se fait dans l’un des nombreux passages couverts de Paris.

Nous reprenons le bus pour nous diriger vers les jardins du Luxembourg, pique-nique à l’ombre, street workout pour certains, shopping au McDo pour d’autres et farniente pour les troisièmes.
Après les célébrités du musée de cire, personne n’a remarqué qu’au bout de la « rue du McDo » il y avait les célébrités qui façonnent notre identité nationale inhumées au Panthéon.
Celles et ceux qui connaissent la chanson « Place des grands Hommes » de Patrick Bruel comprendront que la place du Panthéon est celle des grands Hommes.

Nous remontons dans le bus, direction l’embarcadère du Trocadéro (place du Trocadéro, à proximité de la tour Eiffel) pour prendre le bateau-mouche.
Au sortir du bus climatisé, la chaleur nous frappe!
Nous allons directement à l’ombre de la billetterie et, pour certains, la salle d’attente climatisée est bienvenue.
J’ai été récupérer quelques brochures en portugais, pour que celles et ceux qui vont bientôt y aller s’entrainent, ou aient peur!

Le mouvement du bateau-mouche crée un petit vent bienvenu qui soulage trop peu.
La partie ombragée du navire est une vraie fournaise.
Si, au début, les jeunes sont attentifs, à la moitié du parcours ils sont éteints.
Nous n’avons plus d’eau, certains veulent se jeter à la Seine pour se rafraîchir.
Nous leur montrons quelques recoins de la Seine, entre deux péniches amarrées, où l’eau stagne, une pellicule de matière inconnue se formant à la surface, des bouteilles en plastique et autres déchets flottants.
Nous leur disons que la baignade dans la Seine peut être dangereuse (profondeur, navigation fluviale).
Il en faut des arguments pour les dissuader!
En tout cas, ils regarderons la Manche à Dieppe d’une autre façon! 🙂

A la descente, nous nous dirigeons à l’ombre des arbres plantés quelques marches plus haut.
Direction le pont de l’Alma puis les champs Élysées.
800m de marche est presque trop.
Dans ces conditions, nous remontons les champs à la recherche d’une supérette pour acheter de l’eau, mais pas du tout à la recherche de Repetto, Vuitton, la boutique du PSG, le Disney Store!

Nous avions demandé au chauffeur de bus de nous attendre place de l’Étoile, à proximité de l’Arc de Triomphe, histoire que nos jeunes fassent les boutiques et que nous leur fassions plaisir.
Raté…

Dans le bus, la température de l’air est bien redescendue.
Par contre, les esprits se sont réchauffés et les jeunes ont eu un regain de dynamisme.
Comme quoi, ils avaient de l’énergie à revendre, mais pas pour marcher 😉

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